A quick review of cycling mobility during the Paris 2024 Olympics (1/2)

French version below

The so-called “Olympistes” (Olympic bike lanes)

The 2024 Olympic Games have just come to an end in Paris after taking place in the heart of the French Capital. Some of the most beautiful historic sites in the city were transformed into stadiums, and the city managed to impress spectators as much with the athletes’ abilities as with the monuments that highlighted the different venues. But, what happened to the promise of organizing the first 100% bike-friendly Games?

The Copenhagenize team cycled around Paris over the past two weeks to experience and understand what cycling brought to such a sporting event and what a bike-friendly city can bring to an event of this magnitude.

While we will be following the Paralympic Games in the same way and will write a full article on both events in September, here are our initial reactions.

"It has never been so pleasant to get around Paris as in the last two weeks!" 

This sentiment was heard everywhere. Expecting chaos, lack of organization, saturated public transport and traffic jams, some Parisians left the French capital, leaving the city more widely accessible to sports fans and visitors. Against all expectations, Paris revealed itself as a city that has rarely been so pleasant to live in and to move around.

While Paris and its metropolitan area had accelerated the development of cycling mobility in recent years, what had the authorities planned for this event?

Dedicated signage Paris 2024.

  • Infrastructure: The Olympic venues were connected by 72 kilometers of bike lanes in Paris and 45 kilometers in Seine-Saint-Denis. The so-called “Olympistes” (Olympic bike lanes) were mapped and identifiable by signage dedicated to the event. These Olympistes would represent major cycle mobility routes and an opportunity to discover the city differently.

  • Parking: Large, temporary, secure, and guarded bike parking lots were set up. A total of 10,000 temporary spaces were installed near the Olympic venues. 

  • Bike access: A few extra-large Vélib’ stations were created, and an additional 3,000 public bikes were put into service.

Vélib XL station (La Madeleine)

But, how were these services and infrastructure used in reality? 

During the first weekend of the Olympic Games, the few cyclists in the capital seemed mostly to be locals on their personal bikes, curious to explore a city that was almost car-free. Visitors seemed to move around mostly on foot or using public transport. In the first week, around the venues, bikes were still quite rare, and the giant parking lots, often located too far from the entrances, were almost empty. As the days passed, bikes became increasingly present on the streets, as visitors started using them. Lime bikes, accessible through the Uber app, became the seemingly preferred choice for visitors, leaving Vélib’ and other shared bike operators slightly less visible in the Parisian landscape. Other rental bikes, from hotel fleets or local shops, were also seen on the streets. Users cycled in groups, mainly using bikes for leisure rides rather than to reach the sporting venues. Bikes became more and more visible in the urban landscape each day, often locked to barriers and trees as close to the entrances as possible.

Arena Champs de Mars: bikes parked close to an entrance, while the large temporary parking lot is 800 meters away.

Arena Sud: pretty empty bike parking vs. bicycles locked to trees by the entrance.

This event was the opportunity to foreshadow the Limited Traffic Zone that Paris hopes to establish in the city's core: a project to create an even more bike-friendly city, still accessible by car albeit with restricted access, but with potential pedestrian-cyclist conflicts still to be managed.

In the last days of the Paris 2024 Olympic Games, bikes increasingly took over the streets. Visitors, feeling more accustomed to the city by then, realized that this mode of transport was particularly convenient and safe.

Arena Champs de Mars:

1. An empty bike parking at the end of a beach volley session on the first day of the Olympics.

2. A busy bicycle track at the end of a beach volley session on one of the last days of the event.

Initial figures confirm this. On Rue de Rivoli, we can see that the average number of cyclists was higher in July 2024 than in the same month of the previous year. 

  • West-East Counter 

    • 2023: 237 cyclists/hour on average 

    • 2024: 297 cyclists/hour on average 

  • East-West Counter 

    • 2023: 207 cyclists/hour on average 

    • 2024: 266 cyclists/hour on average

For a detailed analysis, stay tuned in September.


Qu’en est-il de la mobilité cyclable durant les Jeux olympiques de Paris 2024? (1/2)

Les Jeux olympiques viennent de s’achever à Paris, et Paris a mis les Jeux olympiques au cœur de la ville. Alors que les plus beaux sites patrimoniaux ont été transformés en stades accueillant des spectateurs aussi impressionnés par les athlètes que par les monuments, qu’en est-il de la promesse d’organiser les premiers Jeux 100 % cyclables ? 

L’équipe de Copenhagenize a parcouru Paris à vélo ces quinze derniers jours afin d'expérimenter et de comprendre tant ce que le vélo amenait à un tel événement sportif et que ce qu’une ville cyclable pouvait amener à un événement de cette envergure.

Alors que nous suivrons de la même façon les Jeux Paralympiques et que nous rédigerons un article complet sur les deux évènements en septembre, voici nos premières réactions à chaud. 

« Il n’a jamais été aussi agréable de circuler ces quinze derniers jours à Paris. »

C’est ce qui a été entendu de toutes les bouches. Les Parisiens attendaient le chaos, le manque d’organisation, les transports en commun saturés et les bouchons de circulation, alors ils sont partis, laissant la ville accessible aux aficionados du sport et aux visiteurs. Contre toute attente, Paris s’est révélée comme une ville qui a rarement été aussi agréable à vivre et où la circulation était fluide. 

Ces dernières années, alors que la métropole parisienne a accéléré le développement de la mobilité cyclable, qu'avait prévu les autorités ? 

  • Infrastructures : les sites de compétition ont été reliés par 72 kilomètres de pistes cyclables à Paris et 45 kilomètres en Seine-Saint-Denis. Les itinéraires dits « Olympistes » étaient cartographiés et identifiables par une signalétique dédiée à l’évènement. Les olympistes représentaient de grands itinéraires de mobilité cyclable et une alternative aux transports en commun.

  • Stationnement : de grands parkings vélo temporaires, sécurisés et gardiennés ont été installés. Au total, 10 000 places temporaires ont été installées à proximité des sites olympiques. 

  • Accès aux vélos : quelques stations géantes de Vélib’ ont été créées et trois milles vélos publics supplémentaires ont été mis en service. 

Qu’en est-il de la réalité d’usage ? 

Le premier week-end des Jeux olympiques, les rares cyclistes de la capitale semblaient plutôt être des locaux, sur leurs vélos personnels, curieux de se promener dans une ville (presque) sans voiture, alors que les visiteurs étaient à pied et en transports en commun. La première semaine, aux abords des stades, les vélos étaient encore assez rares et les parkings géants, situés à des distances souvent trop éloignées des entrées, étaient quasi vides. Au fur à mesure des jours, les vélos sont devenus de plus en plus présents dans les rues, les visiteurs s’en sont emparés. Les vélos Lime, accessibles par l’application Uber, sont devenus les montures des étrangers. Les Vélib’ et les autres opérateurs de vélos partagés étaient un peu moins présents dans le paysage parisien. Des vélos de location,  quelques-uns issus des flottes d’hôtels et d’autres des magasins locaux, étaient aussi vus dans les rues. Les usagers roulaient en groupe, semblaient surtout utiliser le vélo pour les moments de balades plutôt que pour se rendre aux stades. Les vélos sont devenus de jour en jour plus présents dans le paysage urbain, souvent accrochés aux barrières et aux arbres au plus proche des entrées. 

Cet événement a préfiguré la Zone à Trafic Limité que Paris souhaite mettre en place dans le cœur de la ville : un projet pour créer une capitale encore plus cyclable, avec une accessibilité toujours possible en voiture mais désormais restreinte, mais aussi de potentiels conflits piétons-cyclistes à appréhender. 

Dans les derniers jours des Jeux olympiques Paris 2024, les vélos ont commencé à envahir de plus en plus les rues. Les visiteurs, plus habitués à la ville, avaient compris que ce moyen de déplacement était particulièrement adapté et sûr. 

De premiers chiffres le prouvent, sur la rue de Rivoli, on peut constater que la fréquentation des cyclistes était plus importante en juillet 2024 que l'année précédente.

  • Compteur Ouest-est 

    • 2023 : 237 cyclistes / heure en moyenne

    • 2024 : 297 cyclistes / heure en moyenne

  • Compteur Est-ouest 

    • 2023 : 207 cyclistes / heure en moyenne

    • 2024 : 266 cyclistes / heure en moyenne

Pour les analyses comptables, rendez-vous en septembre. 

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